10 Jul Journee des droits des femmes : la Une de Liberation sur le viol fera polemique
En ce lundi 8 mars, journee internationale des droits des jeunes filles, des internautes sont nombreux a condamner le choix de Liberation, qui affiche en Une le temoignage tout d’un violeur.
Notre redaction de Libe evoque un “point de vue inedit” sur la question du viol, qui “complexifie le debat important, notamment pour ameliorer la prevention”. A le loisir en journee internationale des droits des jeunes femmes, votre lundi 8 mars, le quotidien a retourne le parti de publier en Une la lettre d’un homme, lui-meme violeur, adressee a sa victime, une certaine Alma, “a l’origine une liberation de la parole a SciencesPo Bordeaux”. Un panel editorial qui possi?de immediatement suscite une levee de bouclier parmi les militant(e)s feministes i propos des reseaux sociaux.
“Je t’ai violee, Alma”
Comme vous pourrez le voir un brin plus bas, le temoignage reste accompagne en couverture du quotidien de la illustration montrant une femme aux prises avec 1 homme, sous le titre “Je t’ai violee, Alma”. l’article, lui, est publie dans son integralite : le jeune homme age de 20 ans decrit des faits, perpetres en 2019, dans cette lettre que J’ai victime, depressive et hospitalisee dans un clinique psychiatrique, a recu il y a 2 semaines, ainsi, dont elle a “approuve la publication”, precise le quotidien.
«Fin de vie : mort sans ordonnance»
Sur les reseaux sociaux, la Une de Libe a vite provoque la colere maints militants. J’ai majorite etant choquee que le quotidien offre Notre parole a 1 homme, violeur de surcroit, pour evoquer le 8-Mars. Divers allant jusqu’a dresser 1 parallele avec la reellement recente campagne via le “revenge porn” de la police nationale.
Donc on en est la, la veille du 8 mars, a lire un violeur se confesser en ecriture inclusive en Une d’un quotidien national.
Reflechir dans le viol, c’est aussi se confronter a toutes les discours des violeurs. Mais pas Afin de les mettre en valeur. Pour nos dissequer, des remettre en perspective(avec ex par rapport a la culture du viol, au patriarcat), les remettre a leur place. Et un place n’est nullement en Une #libe
Gros soutien a le webmaster dont le violeur se pavane au sein d’ Libe pour qu’on le plaigne de devenir un violeur. La decence aurait voulu que celui-ci ferme sa grande gueule, mais les violeurs et la decence. Plus largement soutien a toutes. Cette lettre reste votre crachat dans notre gueule.
Bonjour, nous sommes le 8 Mars, journee internationale des droits des jeunes femmes, ici Afin de vous rappeler que la PoliceNationale culpabilise les victimes de revenge porn et que @libe donne la parole a un violeur qui ne va etre nullement inquiete. Passez une bonne journee.
Vous n’y etes pas. Si @libe donne la parole a un mec, ainsi, un violeur qui plus est, en ce jour des droits d’une femmes c’est surement qu’ils vont donner la parole aux dames les 364 temps restants. Je tombe sur que ca.
Libe s’explique
En marge d’la polemique, Libe a publie un billet expliquant les raisons d’un tel conseil editorial. “La force intellectuelle, la fougue de ce texte vont pouvoir aussi susciter le rejet et jouer en sa defaveur. Neanmoins, c’est 1 fera : il apporte du materiau humain a une question douloureuse, complexe et taboue”, avance le quotidien.
Notre redaction precise que Notre victime portera plainte “lorsqu’elle est prete”, et assure que “le fera qu’il reconnaisse le viol l’a soulagee, apaisee, lui a permis de mettre des mots sur le mal-etre”. Libe reconnait tout de meme que celui-ci “ne faut nullement que la parole de l’agresseur invisibilise celle de sa victime”. Des explications qui n’ont pas fera retomber le souffle, bien au contraire :
En fait, TOUT reste indecence, mepris et violence dans ces papiers de @libe. TOUT.
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